Dans ce blog, tu vas pouvoir découvrir les différences sociales et culturelles entre deux pays très développés, la France et la Suède. Ces pays, qui semblent avoir beaucoup de choses en commun, ont en fait des diversités étonnantes dans la façon de vivre et de penser. Donc on peut comparer les pays utilisant 5 critères de Hofstede: la distance par rapport au pouvoir, l’individualisme vs la collectivité, la masculinité vs féminité, l’évitement de l’incertitude et l’orientation à long terme VS orientation à court terme. 

Individualisme vs collectivisme
Le deuxième critère que nous étudions est l’individualisme ; ça veut dire l’engagement que les travailleurs ont à l’égard de l’entreprise et s’ils tiennent un comportement individuel ou de loyauté vis-à-vis de la-dîtes entreprise. En France on a un travail que nous pouvons comme étant à tendance individuelle, ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas de travail d’équipe pour autant.
La situation n’est pas très différente de celle en Suède, une société plutôt individualiste où le travail est récompensé suivant des critères qui concernent le sujet singulier et non la collectivité, où les décisions sont prises plutôt suivant leurs propres intérêts et pas les avantages du groupe.

Masculinité VS féminité
Le troisième critère est la masculinité ou la féminité : on parle des idéaux de vie qui poussent les gens à faire des choix déterminants. Si un pays tend à être masculin, veut dire qui la population cible plus sur la compétition, les résultats et le succès. Par contre si un pays tend à la féminité, les gens auront des idéaux plus sur la qualité de vie et la coopération sociale, donc le respect et  la considération des autres.
Dans ce domaine, la France se trouve dans une place équilibrée qui tend à la féminité grâce à son très bon système social avec une semaine de seulement 35 heures du travail et environ cinq semaines de vacances pendant tout l’année cependant la sévérité pour ce qui concerne les horaires du travail. En autre, la classe ouvrière est constituée pour la plupart d’ hommes. Cette chose-là est unique dans tous les pays européens.

 La Suède est un pays féminin, la société aime l’égalité et la solidarité entre les gens et on prend particulièrement soin de la vie particulière et professionnelle avec la flexibilité des horaires et le temps libre dans le travail, et en dehors.

Évitement de l’incertitude
Le quatrième critère que nous analysons est l’évitement de l’incertitude. Ce critère évalue la façon dans laquelle un pays ou une société prend des décisions pour faire face au futur, aux soucis qui pourraient se présenter dans un moment inconnu. 

Les français n’ont pas de soucis puisque ils planifient la plupart des choses et ils aiment se bien renseigner, notamment avec des réunions et surtout des négociations, comme l’exemple phare que sont les syndicats : très peu d’adhérents mais un poids collectif plus important que les syndicats allemand pour à peine ⅕ de la population active représentée. Les français sont parfaits pour les technologies à long terme comme les centrales nucléaires ou les sociétés des trains ou d’avions. C’est pour ça qu’en France, le système est très organisé et respecté, avec un système juridique fort et développé.

La société suédoise fonctionne d’une façon différente en comparaison de celle des français, il y a plus de tolérance à la déviation des règles et si une norme pose problème, ou est désuète, il n’y a aucun problème à l’enlever ou la modifier. Il y a plus de liberté pour les horaires et pas trop de diligence pour la précision. 

Orientation à long terme VS orientation à court terme 
Le dernier critère est l’orientation à long ou à court terme, on parle de la capacité de la population mais surtout des entreprises de s’adapter aux changements. Avoir une orientation à long terme est l’acceptation des bouleversements culturels sociaux et l’approbation du changement. Par contre un orientation à court terme signifie l’attachement aux traditions culturelles donc aux racines du pays.

La France en tant que pays développé adopte un système d’orientation à long terme, les citoyens sont très ouverts à de nouvelles cultures et ils montrent une absolue tolérance aux traditions non françaises. Il faut bien entendu ici distinguer l’aspect social du politique, ou encore de l’aspect entrepreneurial. En autre la France cible l’éducation des jeunes pour le futur, avec des investissements croissants et des méthodes éducatives qui s’importent depuis le Japon, ou encore des investissements financiers forts en matière d’insertion de la technologie à l’école, avec notamment des FabLab académique ou ministériel, ou le prêt / don de matériel informatique aux collégiens et lycéens. 

La Suède, même si un peu moins de la France, a aussi une orientation à long terme, on est plutôt ouvert aux changements et il n’y a aucun problème à changer des traditions. 

Conclusion
Ces sont en bref les différences socioculturelles entre la France et la Suède, cependant cette analyse ne fonctionne pas de manière individuelle mais prend en considération les grandes tendances d’une population, avec toute sa complexité.